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Chaque espèce d'oiseau de proie se distingue par une tactique de chasse différente, variant dans son style, dans le milieu prospecté et dans le type de proies visées. Voici, détaillées dans cette rubrique, ces différentes tactiques mises en place par les rapaces pour capturer leur nourriture.

 

1) Les acrobates aériens

2) Les professionnels de la pêche

3) Les charognards indispensables

4) Les ingénieux

 

1) Les acrobates aériens

    Les diverses niches écologiques occupées par les rapaces se distinguent surtout dans les différentes techniques de vol qui en découlent. Tout comme le fuselage et la forme des ailes d'un avion permettent de deviner son utilisation et d'estimer ses performances, la silhouette d'un oiseau de proie trahit son mode de chasse. Il repose sur trois tactiques différentes : la vitesse, l'agilité et la surprise. Les oiseaux de proie les utilisent toutes les trois, les mélangeant à des degrés divers. En général, l'un de ces stratégies prédomine et donne son caractère à la chasse de l'espèce.

     

    La vitesse du faucon

    Le prototype du chasseur misant sur la vitesse est le faucon pèlerin. Ce bel oiseau de haut vol, comme disent les fauconniers, atteint en effet facilement 200 km/h lors des piquées sur ses proies. Il a été chronométré à plus de 300 km/h sur de courtes distances. Tout aussi foudroyantes soient ces attaques, elles sont toujours de très courte durée.

    Le faucon pèlerin ne s'attaque qu'aux autres oiseaux, n'attrapant qu'à l'occasion de gros insectes ou un mammifère au sol. Ses proies habituelles vont des pigeons aux gros passereaux, en passant par les canards, les petits échassiers et les corvidés. Il sélectionne donc des oiseaux plutôt corpulents ce qui lui permet d'ingurgiter sa nourriture quotidienne en une seule prise.

    Notre oiseau passe beaucoup de temps à l'affût sur un perchoir, ou bien en vol plané tournoyant dans un courant ascendant. Quand il repère une proie, deux tactiques sont à sa disposition. Si l'oiseau est de taille modeste, il se contente souvent de le rattraper en sol grâce à sa vitesse de croisière de 80 km/h environ. Il ne s'agit que d'une poursuite banale, ne demandant pas d'adaptation particulière, sinon une bonne aptitude au vol. Cette tactique est illustrée par l'animation ci-dessous. Face à une proie plus grosse, il emploie la tactique qui lui vaut de battre des records de vitesse. Il s'élève bien plus haut que son objectif, puis pique vers lui en battant vigoureusement des ailes. Quand il a atteint une certaine vitesse, il replie ses ailes vers l'arrière et les colle au corps, pour réduire au minimum sa résistance à l'air, et tombe comme un obus vers l'oiseau visé qui, le plus souvent, ne se doute de rien. Au besoin, il rectifie sa trajectoire en entrouvant une aile, puis freine brutalement juste avant d'atteindre sa proie, basculant son corps en arrière afin que les serres fermées en poing encaissent le choc. Celui-ci est très violent, et comme notre rapace vise la tête, sa victime est très souvent décapitée par la griffe du doigt postérieur qui se retrouve pointée comme un poignard dans cette position d'attaque. Il n'a plus qu'à récupérer le cadavre au sol - parfois il le rattrape d'une pirouette en vol - avant d'aller le dévorer tranquillement sur un perchoir.

    L'habilité du faucon est le garant de sa survie. Son basculement final avant le choc contre sa proie, mettant ses serres en avant, est indispensable. Les pattes tuent l'oiseau visé, mais absorbent également le violent impact qui résulte de la collision après une telle accélération. Si une autre partie du corps du faucon subissait le choc, il subirait de graves blessures et pourrait en mourir. Cette technique de chasse exclusivement basée sur la vitesse est donc réservée à certains faucons, comme le lanier ou le gerfaut. L'émerillon l'emploie parfois, bien qu'il chasse plus fréquemment près du sol les oiseaux à l'envol.

     

    L'agilité de l'épervier 

    La palme de l'agilité revient aux éperviers et aux autours. Contrairement aux faucons des milieux ouverts, ils chassent dans les zones de bocage ou de forêt. Le régime est semblable au faucon pèlerin : essentiellement des oiseaux attrapés en vol. Cependant, les nombreux obstacles et les refuges que représente la ramure des arbres les obligent à adopter une tactique très différente : place aux acrobaties aériennes les plus époustouflantes !

    Le plus souvent, les éperviers épient d'un perchoir quelconque les oiseaux qui passent à leur portée, prêts à fondre sur une proie qui leur parait intéressante. Mais le plus spectaculaire à observer reste la chasse active, quand ils parcourent leur territoire à la recherche d'un repas. Notre oiseau vole à faible hauteur, alternant rapides battements d'ailes et glissages planées, ce qui lui donne une trajectoire légèrement ondulée. Il longe une lisière, une haie près du sol, puis soudain s'élève pour franchir l'obstacle des arbres. La panique gagne les oiseaux qui se trouvent de l'autre côté, il se lance à sa poursuite dans les airs ou la ramure des arbres, capable de virevolter presque sur place, de faire des demi-tours fulgurants, d'éviter tous les obstacles qui se dressent subitement devant lui. Il se rapproche de sa proie et la harponne de ses longues et fines griffes dans presque toutes les positions : sur le côté, voire le ventre en l'air.

     

    L'agilité des éperviers en vol, cette capacité de changer quasi instantanément de direction, qui leur assure un net avantage sur les proies qu'ils poursuivent et leur permet de surgir comme de nulle part, repose en grande partie sur la structure de leur queue. Composée d'une série de très longues plumes rigides, elle se comporte exactement comme un gouvernail de navire. En variant sa position, l'oiseau modifie immédiatement la direction de son vol.

     

    Surprise à l'affût

    Parmi les chasseurs adeptes de la surprise, la palme revient sans conteste aux rapaces nocturnes, bien que cette technique soit aussi employée par bien des diurnes. Mais les nocturnes disposent d'une arme absolue : le silence. Et ils en profitent pour user de leur activité préférée : l'affût.

    Prenons l'exemple de la chouette effraie, son adaptation à la nuit est remarquable. Ses yeux globuleux se satisfont de 1% de la lumière qui nous est nécessaire pour voir. Les chouettes voient donc pendant les nuits éclairées par un simple croissant de lune aussi bien que nous en plein jour. La seule lumière des étoiles leur suffit à distinguer ce qui se passe autour d'elles et les proies qui s'y promènent. Un petit rongeur qui jaillit brusquement de sa galerie souterraine, une musaraigne qui s'affaire dans l'herbe pour trouver sa ration d'insectes, n'ont pratiquement aucune chance de lui échapper. Elle fond sur eux en quelques coups d'ailes et les harponne de ses serres. Parfois, la lumière est insuffisante à cause de la couverture nuageuse, l'effraie utilise alors ses oreilles. Celles-ci, dissimulées sous les plumes, n'ont pas la même forme ni la même structure à gauche qu'à droite. Cette configuration spéciale fait que le son est entendu avec un léger décalage par les deux oreilles. Le décalage augmentant avec l'éloignement de la source sonore, l'oiseau peut alors apprécier si celle-ci s'approche, s'écarte ou reste à distance fixe. Ses oreilles sont ainsi faites que le décalage du son est minimal quand elle regarde dans la direction de la source. Tête tournée à droite ou à gauche, ce décalage augmente. Donc, uniquement par des mouvements de tête, l'oiseau peut ajuster son vol dans une obscurité totale sur une proie détectée par ses petits cris ou par les bruits qu'elle fait au sol. De plus, les plumes au duvet silencieux des nocturnes permet une approche totalement silencieuse ce qui garantit un effet de surprise total.

 

    Stratégies combinées

    Ces trois stratégies principales : vitesse, agilité et surprise, presque caricaturales chez les espèces citées plus haut, se retrouvent à des degrés divers chez tous les rapaces. L'aigle, par exemple, chasse en planant à l'affût. Quand il a repéré une proie au sol, il s'élève pour redescendre en piqué, utilisant sa vitesse. Il se redresse brusquement, arrivé près du sol, utilisant son agilité. Puis, il fond en quelques vigoureux battements d'ailes sur sa proie à quelques mètres de là, utilisant la surprise.

    Autre technique dérivée : le vol stationnaire, surtout employé par le faucon crécerelle mais parfois aussi par les buses, busards, chouettes hulottes et hiboux des marais. Les paysans d'autrefois disaient qu'il "faisait le Saint-Esprit". En effet, dans l'iconogrpahie religieuse traditionnelle, le Saint-Esprit est souvent symbolisé par un oiseau suspendu en l'air.

    A 30 ou 40 mètres du sol, le rapace est difficilement repérable par le campagnol qui court dans l'herbe. Cette technique pallie le manque d'endroits élevés pour pratiquer l'affût dans les milieux ouverts. En l'air, en train de guetter, le faucon bat rapidement des ailes, sans donner une grande amplitude à ses mouvements. Sa queue est largement déployée en éventail, au point que ses grandes plumes sont séparées les unes des autres. Il la bouge sans cesse, pour se maintenir en équilibre, à peu près immobile. La tête penchée vers le sol, il scrute à droite, à gauche, à la recherche d'une proie. Si rien ne bouge, il quitte son poste après quelques minutes et s'éloigne en volant naturellement. Si une proie est repérée, il plonge en une descente brutale, freine en un vol plané tout en souplesse jusqu'à deux ou trois mètres du sol, puis se laisse tomber comme une pierre, ailes repliées et serres en avant. Un peu d'agitation au sol, et, si la chasse a été bonne, l'oiseau s'envole avec sa prise dans l'une de ses serres jusqu'à un perchoir où il la dépecera.

 

2) Les professionnels de la pêche

    Si beaucoup de rapaces se nourrissent de proies terrestres ou aériennes, certains ont développé tout un arsenal pour capturer des proies aquatiques. La technique de pêche possède deux variantes.

    L'oiseau peut se poster près de l'eau et attendre patiemment qu'un poisson passe à proximité pour le harponner. Cette technique, très semblable à celle utilisée par les hérons et les aigrettes, est l'hapennage des nocturnes comme la chouette pêcheuse de Pel ou le hibou brun pêcheur. Ces rapaces peuvent aussi rentrer dans l'eau pour s'approcher de leurs proies, mais ils ne peuvent le faire qu'en petite profondeur à cause de leurs courtes pattes.

    Mais la plupart des rapaces pêcheurs, et même ceux qui emploient la première technique, préfèrent capturer le poisson en surface et en eaux plus profondes. Ce mode de chasse, pour aussi spectaculaire qu'il puisse paraître, ne diffère de celui d'une buse, par exemple, que par des détails. Pour l'illustrer, prenons en exemple le balbuzard pêcheur.

    Très classiquement, le balbuzard plane en tournoyant dans le ciel, à plusieurs dizaines de mètres de hauteur au-dessus d'un étang, d'un lac, d'une large rivière ou de la mer. Il guette avec patience un poisson suffisamment gros qui s'approche de la surface. Car notre rapace ne s'intérèsse pas au menu fretin, seules les prises de quelques centaines de grammes, voire dépassant le kilo, l'intérèssent. Mais, en général, il ne peut atteindre un poisson qui nage à plus d'un mètre sous la surface. Quand le balbuzard a repéré une proie convenable, il entame un piqué rapide, tête en avant et ailes à moitié repliées. Puis, deux ou trois mètres avant le choc avec l'eau, il bascule pattes en avant et ailes rabattues en arrière. Il peut disparaitre presque entièrement sous l'eau, mais s'en extrait après quelques secondes. S'il a été assez habile, il ressort avec un poisson emprisonné dans l'une de ses serres. Le plus souvent, il repart bredouille et reprend son affût aérien. Les scientifiques ont calculé qu'il attrape un poisson toutes les quatre tentatives seulement; mais la belle taille de cette prise lui assure alors son repas quotidien. Il n'y a guère qu'au moment du nourrissage des jeunes qu'il doive capturer plusieurs poissons par jour.

    Ce faible rendement de sa pêche en plongée explique pourquoi ses pattes se sont adaptées à des proies écailleuses et glissantes. Le dessous de ses quatre doigts est muni de fines épines appelées spicules. Véritable revêtement antidérapant, elles permettent de maintenir les griffes bien enfoncées dans les chairs malgré les vigoureux coups de reins du poisson pour se dégager.

 

3) Les charognards indispensables

 

    Cou dénudé terminé par une collerette de plumes, ailes l'enveloppant comme une cape sombre, tête chauve au gros inesthétique, le vautour, occupé à éventrer le cadavre d'un animal pour se délecter des entrailles, inspire la répulsion. La nature, elle, ne porte aucun jugement. Tous les régimes sont bons. Chacun a, ses avantages et ses inconvénients, qui impliquent des adaptations physiques ou comportementales pour les espèces qui les adoptent. Manger des cadavres demande peu d'efforts pour se procurer de la nourriture et celle-ci peut être très abondante. Les vautours se sont donc spécialisés dans le régime charognard au point d'être quasi incapables de chasser. Et quand ils y sont contraints, il s'agit le plus souvent d'un animal épuisé, malade ou blessé.

    La silhouette du vautour, quelle que soit son espèce, se caractérise par de grandes ailes qui semblent l'encombrer au repos ou quand il marche au sol. Mais dans le ciel, elles se déplient pour faire d'eux de magnifiques voiliers, capables de se maintenir des heures presque sans effort à une grande altitude. Utilisant la force ascendante des colonnes d'air chaud, ils tournoient sans fin, souvent en groupe, scrutant le sol à la recherche de leur repas.

    La vue est le principal sens des vautours, et leur vision est excellente comme chez tous les rapaces. Tous les vautours de l'Ancien Monde et la plupart de ceux d'Amérique n'utilisent que la vue pour détecter les cadavres. Mais, au moins deux espèces du Nouveau Monde, l'urubu à tête rouge et le sarcoramphe roi, ont un odorat très développé. Ils sont ainsi capables de trouver leur nourriture dans les zones boisées, dont le sol comme les cadavres qui s'y trouvent ne sont pas visibles du ciel.

    Des vautours peuvent être attirés vers une grosse carcasse dans un rayon dépassant 50 km. Grégaires, ils prospectent leur territoire en commun. Chacun surveille à la fois le sol qu'il surplombe et ses congénères les plus proches., ainsi que les autres charognards. Souvent, le grand corbeau ou le milan sont les premiers sur une charogne. Alertés par leur manège, les vautours fauves ou moines des environs commencent à se rapprocher de la caracasse. Les vautours les plus éloignés voyant leurs congénères descendre vers le sol, arrivent à leur tour. De proche en proche, tous les vautours du voisinage se concentrent au même point si la masse de nourriture est suffisamment abondante.

     

    Un cadavre voit se succéder diverses espèces dans un ordre presque immuable. Le grand corbeau arrive souvent en premier, mais son bec droit ne lui permet pas d'attaquer très efficacement un gros animal s'il n'est pas éventré. Les milans qui le suivent de peu font mieux grâce à leur bec crochu et acéré, mais sa petite taille limite son efficacité. Les grands vautours, fauves et moines, sont en revanche capables de lacérer le cuir, couper les tendons, de déchirer les chairs avec leur gros bec très puissant. Ils viennent en groupe effectuer la majeure partie du dépeçage. Il existe cependant une différenciation entre ces deux espèces. Le gros bec très court du vautour fauve lui permet de tailler rapidement dans la masse. Celui, plus long et plus étroit, du vautour moine trahit sa spécialisation dans le nettoyage des lambeaux de chair qui adhèrent aux os. Contrairement aux deux espèces précédentes, le vautour percnoptère est plutôt un solitaire. De son bec très fin et acéré, il termine le nettoyage de la carcasse en arrachant les petites particules de chair qui adhèrent encore aux os. Après ce nettoyage de précision, le gypaète barbu entre en scène qui consomme les os et leur moelle.

    Les vautours fauves et moines ont la tête chauve et le cou ras. Pour être plus exact, ils sont couverts d'un fin duvet. C'est une adaptation à leur mode d'alimentation. Ils n'hésitent en effet pas à dévorer une charogne en y introduisant la tête et le cou. Ils en ressortent alors souvent couverts de sang et d'humeurs de décomposition, véritables bouillons de culture de microbes divers. S'ils étaients recouverts d'un plumage normal, le nettoyage serait difficle et le risque d'infection très grand. Le fin duvet retient peu de matière et sèche vite afin que les souillures tombent en poussière.

 

4) Les ingénieux

    Certains oiseaux de proie semblent se différencier de leurs semblables grâce à leur ingéniosité pour trouver de la nourriture, ou plutôt pour la consommer. Il s'agit principalement de deux espèces qui sont le gypaète barbu et le vautour percnoptère.

    Géant des airs devenu rare, le gypaète se nourrit de la moelle des os. Pour l'atteindre, il emporte les os les plus gros vers le site où ils seront cassés : l'ossuaire. L'os est tenu dans les serres, dans le sens de la longueur, et plaqué contre le ventre. Chaque couple possède plusieurs ossuaires à quelques kilomètres du nid. Un ossuaire est d'ordinaire constitué d'une dalle rocheuse, située sur une pente douche (10° à 20°) faisant face aux vents dominants. Si un tel site n'existe pas, les oiseaux se rabattent sur une zone parsemée de blocs rocheux.

     

    Le gypaète glisse dans le lit du vent vers la zone définie, en descendant légèrement, à une vitesse de 60 à 80 km/h. Quelques secondes avant de lâcher l'os, l'angle de descente est un peu accentué, et les pattes de mettent à pendre. Au moment du largage, l'oiseau contrôle son vol en abaissant légèrement la queue et en relevant un peu ses ailes étendues. L'os peut alors être simplement lâché ou bien poussé vigoureusement. 

    Des variantes comportent l'éxécution d'un brusque virage, donnant l'impression que l'os va être lancé, suivi d'un freinage sec, parfois accompagné d'une station sur place le temps d'un ou deux battements d'aile, juste avant que l'os soit lâché. Ce procédé est utilisé surtout par les jeunes inexpérimentés.

    Les os sont lancés d'une soixantaine de mètres de haut, avec une grande précision. Presque du 100% de réussite au-dessus d'un  ossuaire et 60% au-dessus de blocs rocheux. Juste après avoir largué l'os, le rapace vire face au vent et descend presque verticalement, les ailes étalées, jusqu'au sol où sont éparpillés les fragments. La descente est rapide pour éviter le chapardage par d'autres oiseaux. Les os se brisent rarement du premier coup et certains sont lancés vingt fois de suite.

     

    Utilisateurs d'outil, le vautour percnoptère se sert de pierres pour briser les oeufs d'autruche avant d'en gober le contenu. Redressé, le vautour tient une pierre dans le bec puis baisse la tête pour frapper la coquille. Après plusieurs tentatives, l'oiseau atteint généralement son but. Il faut néanmoins préciser que cette technique n'est employée que par une petite partie de la population de percnoptères.

     

 

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